Ancienne chapelle Saint-Laurent, portail Saint-Laurent
L'ancienne chapelle Saint-Laurent érigée par Jacques de Landshut entre 1495 et 1505, est un chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant.
Conrad Sifer et Jean d'Aix-la-Chapelle en réalisent les sculptures. Remplacées sur l'édifice au début du XXe siècle par des copies conformes, les originaux sont depuis conservées au musée de l'Œuvre Notre-Dame. Le tympan représentant le martyre de saint Laurent, détruit à la Révolution, est remplacé au XIXe siècle par Jean Vallastre.
D'importants travaux de restauration sont entrepris dans les années 1950-1960, conjointement menés par l'État (couverture, gros œuvre, etc.) et par la Fondation de l'Œuvre Notre-Dame (décor sculpté extérieur et statuaire).
La restauration des façades extérieures, entreprise entre 1964 et 1967, sous la direction de l'architecte de la Fondation de l'Œuvre Notre-Dame Anselme Schimpf et l'Architecte en Chef des Monuments Historiques Bernard Monnet, a permis la remise en état du décor sculpté, des baldaquins, des pinacles et balustrades.
Chapelle Saint-Laurent, ancienne chapelle Saint-Martin
Une chapelle consacrée à Saint-Martin est édifiée entre 1515 et 1521 par Hans Hammer et Bernard Nonnenmacher, devant le bas-côté nord de la nef. Elle est dédiée depuis 1698 à saint Laurent.
Le souffle de la bombe qui endommage en 1944 les deux travées du bas-côté nord, a sans doute provoqué le décollement des nervures des voûtes réticulées et les nombreuses fissures observées sur la chapelle Saint-Laurent.
La chapelle est restaurée dans les années 1960-1970, en particulier les corniches, balustrades, pinacles. L'État participe aux travaux avec le remaillage des lézardes et le calage des nervures.
À l'occasion de ce chantier, des fouilles sous la chapelle ont mis au jour un bâtiment romain chauffé par hypocauste, décoré de fresques et de mosaïques.
Chapelle Saint-Michel
Au XVIIIe siècle, après la construction des boutiques néo-gothique de Jean-Laurent Goetz, les ateliers de la Fondation de l'Œuvre Notre-Dame sont installés pour partie dans la cour de la galerie sud et aussi dans un bâtiment contigu. C'est cette dernière construction qui sera transformée plus tard en chapelle.
En 1968, l'état sanitaire de la chapelle Saint-Michel est médiocre. Elle est vouée un temps à la destruction mais sera sauvegardée et restaurée dans les années 1980-1990. La face ouest est totalement reconstruite ainsi que la première baie de la façade sud.
Le soubassement et les fondations sont consolidés au béton, un système de chauffage est installé, la charpente et le dallage remis en état.
À la même époque
Les artisans de la Fondation remplacent par des copies conformes les statues de la "Sabine de Steinbach" (1866) et de l'Adolescent au cadran solaire (vers 1230) située au niveau du contrefort ouest du bras sud du transept. La niche à baldaquin qui abritait l'Adolescent est restaurée ainsi que les maçonneries du contrefort. Par ailleurs, la venue à Strasbourg du pape Jean-Paul II en 1988, a été l'occasion pour la Fondation de mettre en valeur la sacristie du Grand chapitre.