Günther Oestmann absolvierte eine Ausbildung zum Uhrmacher und studierte Kunstgeschichte und Wissenschaftsgeschichte in Tübingen und Hamburg. Seine Dissertation befasst sich mit den verschiedenen Bedeutungsebenen der Uhr des Straßburger Münsters von 1571/74. Günther Oestmann hat mehrere Preise für seine Forschungen zur Uhrmacherei erhalten. Seit 2017 ist er apl. Professor für Wissenschaftsgeschichte an der Technischen Universität Berlin.
Blickt man heute auf das Zifferblatt einer Uhr, erwartet man eine gut ablesbare und genaue Zeitangabe. Dabei ist es vollkommen belanglos, wie Zeitmaße astronomisch definiert sind oder ob Zeit etwas mit den Bewegungen am Himmel zu tun hat. Bei den astronomischen Uhren des Mittelalters und der Renaissance verhält es sich ganz anders: Die „normale“ Zeitanzeige von Stunden, Minuten und Sekunden tritt zugunsten einer Vielzahl von Indikationen zurück, die auch damals nur von wenigen Spezialisten wirklich verstanden wurde. Selbst in unserem hochtechnisierten Zeitalter sind die altertümlichen Mechanismen jener Uhren für viele noch immer faszinierend, und die auf den ersten Blick unverständlichen Anzeigen verleihen diesen eine geheimnisvolle Aura.
Die in den Jahren 1571–74 von den Gebrüdern Habrecht gebaute astronomische Uhr im Straßburger Münster ist das wohl bekannteste Exemplar ihrer Gattung überhaupt. Der Vortrag behandelt das komplexe, von dem Mathematiker Conrad Dasypodius entworfene Bild- und Anzeigenprogramm, das er in zwei deutschen Beschreibungen und einem lateinischen Traktat der Nachwelt überliefert hat. Den „Generalschlüssel“ zur Deutung der Uhr als „Altar der Astrologie“ hat Dasypodius jedoch in einem Kommentar zur „Tetrabiblos“ des Claudius Ptolemäus versteckt.
Am Mittwoch, den 1. März um 18 Uhr, freier Eintritt im, „Münsterhof“, 9 rue des Juifs, Strasbourg
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Günther Oestmann a suivi une formation d'horloger et a étudié l'histoire de l'art et l'histoire des sciences à Tübingen et Hambourg. Sa thèse de doctorat porte sur les différents niveaux de signification de l'horloge de la cathédrale de Strasbourg de 1571 à 1574. Günther Oestmann a reçu plusieurs prix pour ses recherches sur l'horlogerie. Depuis 2017, il est professeur associé d'histoire des sciences à l'Université technique de Berlin.
Aujourd’hui, lorsque l’on regarde le cadran d’une montre, on s’attend à ce que l’heure soit bien lisible et précise. La définition astronomique de la mesure du temps ou le rapport entre le temps et les mouvements célestes n’ont aucune importance. Il en va tout autrement des horloges astronomiques du Moyen Âge et de la Renaissance : l’indication “normale” de l'heure, des minutes et des secondes disparaît au profit d’une multitude d’indications qui, à l’époque également, n’étaient réellement comprises que par quelques spécialistes. Même à notre époque de haute technologie, les mécanismes anciens de ces horloges continuent de fasciner beaucoup de monde, et les indications, incompréhensibles de prime abord, leur confèrent une aura de mystère.
L’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg, construite en 1571-74 par les frères Habrecht, est sans doute l’exemplaire le plus connu de sa catégorie. La présentation traitera du programme complexe d’images et d’affichages formulé par le mathématicien Conrad Dasypodius, qui l’a transmis à la postérité dans deux descriptions en allemand et un traité en latin. Il a cependant caché la “clé générale” de l’interprétation de l’horloge comme “autel de l’astrologie” dans un commentaire du « Tetrabiblos » de Claude Ptolémée.
Rendez-vous le mercredi 1er mars à 18h, entrée libre, au Münsterhof, 9 rue des Juifs, Strasbourg