La gypsothèque
La collection compte environ 5000 moulages en plâtre de sculptures, d’ornements et d’éléments architecturaux de la cathédrale de Strasbourg. Les premières campagnes d’estampage commencent dès 1850, sous la direction de l’architecte de la cathédrale Gustave Klotz. Elles portent sur les détails architecturaux du chœur et sur les statues des portails de la cathédrale de Strasbourg.
Outil de travail essentiel aux sculpteurs, les copies en grès réalisées d’après les moulages en plâtre, sont extrêmement précises.
Il existe parfois plusieurs tirages en plâtre issus d’un même moule d’après sculpture ainsi que des copies d’après moulage. Ils peuvent faire l’objet d’expositions (Strasbourg 1200-1230 : La révolution gothique, Strasbourg 1400. Un foyer d’art dans l’Europe gothique, etc.) ou servir de supports scientifiques et pédagogiques comme ceux des tympans du bras sud du transept.
La Fondation possède aussi des tirages de l’église Saint-Pierre-le-Vieux de Strasbourg, de la collégiale Saint-Martin de Colmar et de la cathédrale de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne).
Les sculpteurs continuent aujourd'hui d’enrichir la collection au fur et à mesure des nouveaux chantiers de conservation-restauration.
Dépôt lapidaire
Les pierres anciennes déposées lors des chantiers de conservation-restauration de la cathédrale sont conservées au dépôt lapidaire. Ce fonds s’est étoffé au cours des siècles par le recueil de pierres d’origine ou de copies, d’éléments d’architecture et d’ornements, environ 1800 pièces.
Les critères de sélection sont l’intérêt technique, historique et archéologique de l’élément.
La Fondation gère cette collection pour le compte de l’État qui est le propriétaire de la cathédrale et de ses éléments constitutifs.
Toutes les statues, chimères et gargouilles déposées dont des originaux du XIIIe au XVIe siècles composent la glyptothèque, sous ensemble du dépôt lapidaire.
La majorité des sculptures médiévales déposées sont conservées au Musée de l'Œuvre Notre-Dame.
Quelques sculptures de la cathédrale, copies du XIXe siècle, sont exposées dans les cellules du Barrage Vauban.
La statue de saint Arbogast sculptée au début du XIXe siècle par Jean-Étienne Malade est déposée dès 1897. Elle a retrouvé sa place sur l’édifice, lors du chantier du bras sud du transept, grâce aux techniques actuelles de conservation-restauration et aux apports scientifiques.
Cet épisode est l’avant dernier de la série Bientôt Lumen, le prochain sera consacré au portail lui-même.